Risa Evans Civil
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![A l'ombre d'un arbre... [ Libre] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) | Sujet: A l'ombre d'un arbre... [ Libre] Dim 4 Jan - 3:03 | |
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SPIRALE D ’AMOUR de Bernard SELLIER
Première Partie : La Nuit « Qu’est-ce qui réunissait nos trois vies, quelle histoire ? Oh ! J’ai cherché des miracles, et maintenant que je n’en cherche plus, il me semble en voir partout. Ils disent « le hasard », mais quoi ? Le plus petit de ces hasards brille comme une étoile dans la grande forêt du monde ; et, parfois, il me semble qu’un geste fortuit, une petite seconde d’inattention, un sautillement à droite plutôt qu’à gauche, une plume d’oiseau, un rien qui souffle, contient un monde de préméditation vertigineux - et peut-être...Peut-être ne voyons-nous pas tout ce qui relie ces moments, l’invisible fil qui s’enfonce à travers les siècles et rattache cette seconde éblouie, cette soudaine croisée des chemins, cette graine qui vole, à une autre histoire inachevée, une ancienne promesse non tenue, une colline oubliée, une fontaine d’autrefois où deux êtres s’étaient souri en passant. Où est le commencement de l’histoire ?... ...................Quelquefois, je crois qu’il y a plus de mystère dans un rien qu’on heurte par hasard, que dans toutes les infinitudes... Certains privilégiés avaient droit à cette explosion lyrique pendant quinze longues minutes. Ils renaissaient de cette expérience le cœur battant, le cerveau chaviré, écrasés par la petitesse de leurs propres occupations. Diane, elle-même, était, au début de leur rencontre, entrée en résonance sympathique profonde avec cette exaltation sincère et juvénile. Elle ressentait une joie intense, pure, à l’entendre exprimer la passion de sa vie. Mais, au fil des années, une évolution s’était faite inexorablement. Cela était sans doute dû autant au ternissement des convictions de Guy qu’à son propre cheminement intérieur, qui lui faisait entrevoir, avec toujours plus d’acuité, les motivations profondes inconsciemment dissimulées sous les vernis les plus brillants.
Cette percée lente, involontaire, angoissante parfois, dans la personnalité profonde de ceux qui l’entouraient, l’avait d’abord surprise puis progressivement meurtrie. Les êtres qu’elle admirait, lui apparaissaient progressivement comme des étrangers intérieurement vides sous leurs dehors superficiels, esbroufeurs. Une dizaine d’années lui avait été nécessaire pour qu’une compréhension emplie de respect pour l’autre installe l’amour et la paix dans son cœur. Aujourd’hui, même si certains accès de tristesse et de découragement l’accablaient encore par moments, elle parvenait à voir dans les qualités « bonnes » ou « mauvaises » de chacun, une simple manifestation de l’éternelle expérimentation de la Vie. La joie qu’elle ressentait de cette évolution était sans limites...
Et le livre se ferma... Elle le posa à ses côtés, regardant le ciel. Cela devais bien faire une heure qu'elle était en train de lire, et finalement, elle s'était arrêté au premier chapitre. Le ciel bleu était joliment vide, aucuns nuages n'étaient à l'horizon, et de toute manière, il ferait beau toute la journée. Après un footing dans le parc, puis une douche chez elle, elle était venue ici. Oui, ce jour, elle est en congée, mais un peu forcé. Elle ne le voulait pas vraiment, mais bon, autant ne pas se fâcher avec les autres et écouté. Elle était venu donc se reposer dans Central Park. *Vivement demain, je ne sais jamais quoi faire quand c'est comme ça!*Risa, 26 ans, policière, au NYPD plus précisément. Mais bon, que faire. Sa tenue, elle portait un jeans, bleu foncé, mais serré. Il y avait une fleur, une rose plus précisément, dessiné dessus. Un haut, noir sobre mais simple. Une simple veste en jeans par dessus, et des baskets, comme à son habitude. Mais elle avait son arme aussi, son colt, toujours chargé. La jeune japonaise regardait devant elle, le petit lac silencieux, sur lequel quelques oiseaux s'amusaient. Alors, des bruits de pas s'approchèrent d'elle, mais elle n'y fit pas attention... [Un peu court comme premier post, et j'en suis navrée!] | |
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Aydan Byrne Mafieu Irlandais - chef des Leprechauns
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![A l'ombre d'un arbre... [ Libre] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) | Sujet: Re: A l'ombre d'un arbre... [ Libre] Dim 4 Jan - 17:36 | |
| " Dit à O'connor de garder la marchandise en sécurité, au cas ou les flics viendrais le voir. Non, ne discute pas, fait ce que je te dit. " Aydan était au téléphone avec l'un de ses sous-fifre, chargé de récupérer un lourd convois d'arme en provenance du Mexique, et marchait tranquillement dans le parc, certain que personne ne ferais attention à lui dans un endroit pareil. Il n'avait pas remarqué la jeune femme qui était assise sous un arme à seulement quelque mètre ou il se trouvait à présent. Il poussa un imperceptible soupir. " Bon je te laisse, n'oublie pas de l'appeler en fin d'aprem. Ouai, bye. " Ce Marshall était décidément un trouillard quand il s'agissait d'appeler le boss et bientôt il allait falloir le droguer pour qu'il arrête de baliser à chaque affaire un peu laborieuse. C'est à ce moment là qu'Aydan vit la jeune femme qui se trouvait derrière lui. Il déglutit avec difficulté, en espérant qu'elle n'ai pas entendu sa conversation, et sortit de sa poche une cigarette qu'il alluma. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à trouver son indic' et pour cela il fallait qu'il demande un renseignement. Il s'approcha donc de la jeune femme et lui demanda avec un sourire amusé:" Excusez-moi, auriez-vous vu un homme avec une casquette jaune et une chemise violette ? " C'était une question ridicule, bien sûr, mais c'était la façon la plus simple pour le groupe de reconnaitre leur indicateurs. Cela paraissait d'autre plus étrange qu'Aydan était totalement l'opposé de ce genre de look, avec son beau costume noir et sa chemise immaculée. Ses grands yeux gris reflétait la lumière du soleil et semblaient plus clair encore que d'habitude. Des enfants jouaient et riaient à quelques mètres d'eux, et un petit vent très agréable venait rafraichir l'atmosphère. C'était vraiment une belle journée. | |
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